La traversée de l'Aquitaine restera pour Bernard un souvenir exceptionnel.
Du Nord au Sud, cette partie du périple fut une magnifique randonnée empruntant d'interminables lignes droites faites de pistes cyclables plus ou moins sablonneuses avec pour point d'orgue la traversée du bassin d'Arcachon, les somptueuses villas du bord de mer sans oublier l'ascension de la Dune du Pyla et ses 117 mètres au dessus des flots.
Cette "descente" de la France longeant l'océan Atlantique aura eue pour effet de rappeler à notre aventurier qu'il n'est nullement nécessaire de parcourir des milliers de kms pour se sentir Robinson bien loin de toute civilisation...
Trois bivouacs passés en plein coeur de la forêt. Des souvenirs plein la tête et voila Bernard au pied des montagnes du pays Basque, prêt à franchir la frontière pour entamer la seconde partie du voyage et passer en Espagne.
Néanmoins, cette première partie, aussi belle soit elle, fut tout de même parsemée de quelques surprises et coup dur! Un emplacement pour la tente à 10 euros dans un camping fermé, sans sanitaires ni douche, la note est un peu forte! Trois jours et trois nuits sous la pluie. Tente, vétements et matèriels trempés sans possibilité de sécher. Et puis, comme pour rappeler brutalement la réalité, la traversée des grandes agglomération et leur "banlieue" où rien n'est prévu pour la sécurité des cyclistes ou des piétons.
L'aventure a beau avoir un prix, elle a quelques fois un goût amère. Les premiers tours de roue sur les routes de montagne et la fatigue accumulée l'ont vite rappelé à Bernard. Une pente de 10 kms à 7%, les muscles qui brûlent, la pluie qui, sournoisement s'insinue dans la moindre ouverture, et cette route interminable... Qu'il est long ce chemin. chemin de pénitence, d'errance mais également d'espoir. Les prochains jours seront décisives pour Bernard et sa quête d'absolu.
Allez mon Ami, n'oublie pas ce que tu es venu chercher, et suis cette lumière qui même les jours de doute tu montrera la voie...
13 jours depuis le départ et 764 kilomètres parcourus.
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3 commentaires:
Il en faut de la volonte.
Je vais peut-être me répéter, mais je pense que comme en Afrique le lus dure à gérer c'est d'être tout seul, c'est là que le mental est important.Espérons qu'il surmonte ce coup de moins bien.
Vous avez raison, il faut une sacré volonté et il n'est pas simple de surmonter certaines épreuves lorsque l'on est seul.
Les dernières nouvelles sont plus rassurantes et le périple continu...
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